mer. 27 mai 2026 à 20 h
jeu. 28 mai 2026 à 20 h
ven. 29 mai 2026 à 20 h
Salle Marie Dorval
Parvis du Grand Théâtre
Bus T1, T2, T3, T4, 10, 11, 13, 14, 40E, 41E, 42E arrêt « Sécurité Sociale » ou « Léon Blum »
Bateau B1, B2 ou B5
Voiture électrique borne de recharge rue Jean Le Coutaller et 4 Boulevard du Général Leclerc
Accessibilité aux abords du Théâtre se trouvent des emplacements spécialement réservés aux Personnes à Mobilité Réduite (PMR) et rue Sarah Bernhardt, des places sont également réservées aux PMR sur présentation d’un macaron spécifique.
Drissa Diarra est un garçon noir. L’année de ses onze ans, ses parents acquièrent à force d’économies une parcelle et font construire leur maison. Il aspire alors à ressembler aux familles françaises comme celles qu’il voit à la télévision : les deux voitures dans le garage, les repas du dimanche… et un chien. Il récuse toute idée de couleur et souhaite être banal. Mais ce chien, symbole d’un idéal, demeure un fantasme. Il est le reflet d’un désir d’intégration, d’une norme qui semble hors de portée, pour lui qui est pris dans des injonctions contradictoires. On suit alors l’histoire de la famille noire de Drissa en France et ce que cela implique : la violence à l’intérieur de la famille, l’absence de compréhension entre les générations, les ruptures de communication, les non-dits, comment l’exil est vécu par les descendants et les questions de genre. Qu’est-ce qu’être noir et jeune aujourd’hui en France ? L’autrice et metteuse en scène Eva Doumbia offre ici une place à des personnages, mais aussi des décors qui sont sous-représentés voire absents des scènes de théâtre. Pourtant, il semble évident que si les vécus ne sont pas partagés, si les fictions ne représentent pas notre réalité, comment alors faire communauté ?
Au-delà du drame intime, Le Iench est une fresque sociale, un miroir tendu à notre société qui éclaire des réalités souvent tues.
Avec Nabil Berrehil et Chakib Boudiab (en alternance), Fabien Aissa Busetta, Habib Dembélé, Jocelyne Monier, Sundjata Grelat et Akram Manry (en alternance), Salimata Kamaté, Binda N’gazolo, Frederico Semedo, Souleymane Sylla
Musique Lionel Elian
Scénographie Aurélie Lemaignen
Chorégraphie Kettly Noel
Son Cédric Moglia
Lumière Stéphane Babi Aubert
Assistants Clémence Pichon et Fabien Aissa Busetta
Production déléguée Théâtre du Nord – Centre dramatique national Lille Tourcoing Hauts-de-France Coproduction Centre dramatique national de Normandie-Rouen ; La Part du Pauvre ; Artcena ; Centre dramatique national – La Comédie de Saint- Étienne, Centre dramatique national ; Les Producteurs associés de Normandie ; Centre dramatique national de Normandie-Rouen ; Le Préau – Centre dramatique national de Vire ; La Comédie de Caen – Centre dramatique national de Normandie ; Le Trident – Scène nationale de Cherbourg-en-Cotentin ; DSN Dieppe – Scène nationale ; Le Tangram – Scène nationale d’Évreux-Louviers ; Théâtre Joliette – Scène conventionnée pour les expressions et écritures contemporaines
Avec le soutien du Fonds SACD Théâtre et des écoles JTN, FIJAD, DIESE, ESAD et FIPAM
Décor construit dans les ateliers de la Comédie de Saint-Étienne
Création le 6 octobre 2020 au Centre dramatique national de Normandie-Rouen
© Arnaud Bertereau