Edito

« Je veux qu’on soit sincère, et qu’en homme d’honneur, On ne lâche aucun mot qui ne parte du cœur. »

Une saison passée déjà en votre compagnie et l’occasion offerte de vous remercier pour le formidable élan qui a accompagné le nouveau projet du Théâtre tout au long de l’année.

Un projet résolument tourné vers les territoires, jalonné de nouveaux rendez-vous (l’ESCALE, l’ITINÉRANCE, LITT’ORAL…) auxquels vous avez répondu présents, découvrant ou redécouvrant la chance d’avoir un si beau théâtre à Lorient.

C’est avec Molière et son mythique Misanthrope que je lancerai cette nouvelle saison qui veillera à toujours mettre les grands textes du répertoire à l’honneur dans la modernité de leur résonance. Brecht, Racine et Ionesco seront de la partie et notre belle complicité avec la Comédie-Française et le collectif (LA)HORDE se poursuivra afin de vous offrir le meilleur de notre création française.

Tout au long de l’année, les compagnies associées travaillent ici afin de creuser le sillon de leur présence à vos côtés et préparer des créations qui naîtront la saison prochaine.

Malgré les difficultés financières saillantes de notre secteur, nous ne limitons pas notre ambition et nous nous engageons à vous offrir des spectacles de très grande qualité dans toutes les disciplines du spectacle vivant. Dans un souci de nouvelle économie, nous privilégions davantage les séries de représentations, moins de titres, mais plus de possibilités de ne rien rater !

Être artiste et directeur d’un Centre dramatique national, ce n’est plus aujourd’hui être dans une tour d’ivoire, drapé de son savoir culturel, mais c’est aller sur les terrains à la rencontre de toutes les forces vives qui composent notre société, pour toujours plus de collaborations inédites, dont la finalité n’est autre que celle de laisser de côté les a priori et l’entre-soi.

Le Théâtre de Lorient, Centre dramatique national, plus que jamais est ouvert, visible et accessible au plus grand nombre.

J’espère que ce nouvel horizon de spectacles vous réjouira !

Simon Delétang