Sur l’aile d’un papillon convoque et entremêle deux grands récits migratoires, qui, à bien des endroits et malgré eux, se répondent. Il existe au Mexique, un sanctuaire où les papillons monarques hibernent après un périple sans commune mesure. Aujourd’hui leur espèce est menacée par les pesticides et les changements climatiques. Julien Chavrial, comédien permanent du Théâtre de Lorient est, dans ce récit, le porte-parole délicat du protecteur des papillons monarques. De l’autre côté, le comédien Nicolas Moumbounou à la voix d’or, interprète un migrant de la Bestia. Juché sur le toit du train qui longe le mur de Trump, il fuit malgré lui son pays, s’engageant dans une lutte quotidienne de survie.
Dans une impressionnante scénographie, comme les affectionne le metteur en scène Emmanuel Meirieu, deux êtres se répondent dans un vol commun. Ici les parcours de vie, humain et animal s’entrelacent et la fragilité de nos conditions s’expose avec grâce.
La presse en parle
« Le dramaturge et metteur en scène se place dans le sillage des papillons monarques et livre une délicate ode au voyage, y compris intérieur, où espoirs et difficultés, résistance et résilience s’unissent et se confondent. »
Sceneweb.fr
Avec Julien Chavrial et Nicolas Moumbounou
Décor Emily Barbelin, Seymour Laval, Emmanuel Meirieu
Lumière Seymour Laval
Vidéo Emmanuel Meirieu
Son Félix Mulhenbach
Costumes Moïra Douguet
Accessoires Emily Barbelin
Musique Raphaël Chambouvet et Félix Mulhenbach
Offre duo Sur l’aile d’un papillon + Retours : 30 €
Spectacle créé en mars 2024 dans le cadre de l’Itinérance, il a depuis parcouru le territoire. Il est présenté pour la première fois au Théâtre de Lorient.
En Itinérance
• 28 novembre 2024 à 20 h : Salle Quef, Bignan
• 29 novembre 2024 à 10 h et 14 h (scolaires) :Salle Quef, Bignan
Spectacle disponible en tournée
• 10 au 13 décembre 2024 : Théâtre de Lorient – Centre dramatique national
Production Théâtre de Lorient – Centre dramatique national et Compagnie Bloc Opératoire
Création le 9 mars 2024 à Plouay dans le cadre de l’Itinérance
© Jean-Louis Fernandez