mer. 20 novembre 2024 à 20 h
jeu. 21 novembre 2024 à 20 h
mar. 19 novembre 2024 à 14 h 30
jeu. 21 novembre 2024 à 14 h 30
Studio Joseph Ponthus
Rue du Tour des Portes
Bus T1, T2, T3, T4, 10, 11, 13, 14, 40E, 41E, 42E arrêt « Sécurité Sociale » ou « Léon Blum »
Bateau B1, B2 ou B5
Voiture électrique borne de recharge rue Jean Le Coutaller et 4 Boulevard du Général Leclerc
Accessibilité aux abords du Théâtre se trouvent des emplacements spécialement réservés aux Personnes à Mobilité Réduite (PMR) et rue Sarah Bernhardt, des places sont également réservées aux PMR sur présentation d’un macaron spécifique.
Sur scène, comme sur un ring, un jeune couple s’affronte. Elle, le retient, et lui, ne rêve que d’une seule chose, partir en tournée aux quatre coins de l’Europe. Il l’abandonne. C’est plus fort que lui. Nous sommes dans une histoire amoureuse, mais pas seulement. Il est ici question de doutes, de culpabilité et surtout d’être celle ou celui que l’on souhaite et de trouver sa place. Vaste question quand on vient comme lui d’Afghanistan. « Lui » est interprété par le comédien et musicien Esmatullah Alizadah.
Comme Aref son personnage dans la pièce il a fui l’Afghanistan. Ses chansons et sa musique ont une puissance et un lyrisme proche du cri qui ont inspiré Fabrice Melquiot, l’écrivain prolifique que l’on ne présente plus. Dans cette joute verbale menée haut la main par la puissance de jeu de la comédienne Angèle Garnier, l’écriture est musclée. Le spectacle, intégralement écrit en alexandrins et décasyllabes, dans une myriade d’expressions à la mode, offre un lexique inventif et une métrique impeccable. À l’image d’un cri d’amour, Fabrice Melquiot révèle ici, une fois de plus, les pouvoirs de la langue française.
La presse en parle
« L’auteur et metteur en scène Fabrice Melquiot tisse son texte, intégralement écrit en alexandrins et décasyllabes, une myriade d’expressions à la mode chez les jeunes. La pièce s’inspire de la vie réelle du musicien afghan Esmatullah Alizada, qui interprète Aref. Passions du cœur mais aussi douleur de l’exil, perte de repères et sentiment de ne pas trouver sa place dans le monde sont autant de thèmes irriguant l’œuvre. La violence aussi, celle de Bahia, jouée par la puissante Angèle Garnier. Elle pose question et permet d’aborder le sujet avec les jeunes spectateurs : l’amour n’est pas synonyme de possession. »
La Croix
Avec Esmatullah Alizadah et Angèle Garnier
Production Théâtre de Sartrouville – CDN
Avec le soutien du Théâtre Molière – Sète, scène nationale archipel de Thau
Avec la participation artistique du Jeune théâtre national Construction décors Cécile Chauvin, Isaure Lecoeur Création le 23 janvier 2024 au Théâtre de Sartrouville et des Yvelines – CDN
© Christophe Raynaud de Lage